La maltraitance chez l’équidé
Nos chevaux sont des compagnons robustes qui peuvent être fragilisés par l’univers qu’on leur impose.
Ne vivant plus à l’état sauvage, ils dépendent de nous « LES HOMMES » !
C’est une « sacrée » responsabilité d’avoir un ou plusieurs chevaux.
Nos équidés ont besoin d’attention et de savoir faire tous les jours !
Ce qui implique aussi du temps, un minimum de connaissances et une gestion du « portefeuille » parfois difficile!
Un jour ou l’autre, nous pouvons tous avoir des doutes sur l’état d’un cheval que nous rencontrons aux abords d’une route ou d’un chemin. Cette situation délicate mérite cependant d’être analysée avant toutes démarches auprès des autorités compétentes.
Voyons ensemble la marche à suivre!
Voici les principaux signes de maltraitance et de négligence à prendre en compte :
•L’état de l’animal : maigreur (attention aux très vieux chevaux), pieds, peau, poils, crottins (vérifier l’éventuelle présence de vers), licol ancré dans la chair, etc…
•Le non apport de soins : un cheval nécessite un parage régulier et l’état de ses sabots est significatif (lorsqu’ils sont en « babouche », par exemple)
•L’absence d’eau et/ou de nourriture
•Les violences physiques (blessures non soignées) et/ou morales (cheval très peureux)
•L’état du terrain (superficie, présence de matériaux pouvant blesser le cheval par exemple)
•Les conditions de garde : cheval 7j/7 en box sans aucune sortie en extérieur
•Le cheval supporte le froid mais pas le vent. Dans des conditions de grand froid (en altitude, par exemple) l’animal doit avoir un abri naturel ou artificiel à sa disposition
Il est évident que certains signes doivent nous alerter mais il faut avant tout se poser les bonnes questions. En effet, un cheval maigre n’est pas forcément un cas de maltraitance, mais peut être tout simplement un vieux cheval ou un cheval malade à qui des soins vétérinaires sont prodigués.
Dans un premier temps, il est indispensable de se renseigner sur le cheval, de rencontrer le propriétaire ou bien des voisins qui le connaissent. Le but est de savoir si le cheval est réellement en danger et de ne pas mettre des propriétaires dans l’embarras. L’âge ou la maladie peuvent être en cause et dans ce cas aucune maltraitance n’est engagée.
Que faire en cas de maltraitance ou de négligence avérées?
Fort heureusement, la législation prévoit des textes de lois pour protéger les animaux et en particulier les chevaux. Il faut collecter un maximum d’information : l’adresse exacte du lieu de vie des chevaux, le nombre d’animaux en danger et leur situation. Il est tout à fait possible de prendre des photos des équidés et de leurs conditions de vie mais sans rentrer sur les terrains privés. Ces photos permettront aux autorités compétentes d’évaluer la situation et d’intervenir rapidement.
Une fois toutes ces informations collectées et dans les situations les plus graves, il faut en premier lieu contacter les autorités habilitées à intervenir.
Il est également conseillé de se tourner vers une association de protection animale, telle que la CHEM, la Fondation Brigitte Bardot, la fondation 30 millions d’amis ou bien entre autres l’association Cheval Espoir 33, Zorte Berria, les écuries FlichKan avec Aurore Roy pour notre région, la Gironde.
Il est très important de procéder dans l’ordre et de faire appel au bon sens dans des cas critiques.
Faisons appel aux associations compétentes dans ce domaine.
Nous les remercions d’ailleurs pour leur implication et amour des animaux !
L’équipe Cheval-partenaire
Source: http://www.fondationbrigittebardot.fr/agir/nous-alerter/chevaux