Les besoins nutritionnels du cheval de course font classe à part, comparés aux besoins des autres chevaux. En effet, on demande aux chevaux de course (Trot ou Galop) des efforts soutenus et répétés à l’entraînement ; ainsi qu’une performance optimale en course.
Quelles sont les exigences nutritionnelles pour le cheval de course ?
Les glucides :
Nous sommes face à des chevaux nécessitant des besoins en énergie (calories) extrêmement élevés. Pour exemple : les besoins d’un cheval adulte inactif sont d’environ 16 mégacalories par jour (on parle en énergie digestible). Alors que les exigences quotidiennes en énergie pour un cheval de course sont plus que doublées ! On comprend donc facilement que les besoins énergétiques des chevaux de course ne peuvent être apportés uniquement par le fourrage.
Nourrir le cheval de course uniquement au foin, le laisserait déficitaire de la moitié de ses besoins en énergie digestible quotidienne ! Le « carburant » le plus important pour le cheval de course est le glycogène (glucide complexe composé d’une chaîne de molécules de glucose). Ce glycogène est stocké dans les muscles, et dans une moindre mesure le foie. C’est ce glycogène qui est important pendant une course. C’est le principal carburant des efforts intenses.
L’amidon :
L’amidon est la source d’énergie alimentaire de choix pour la synthèse du glycogène ; car la digestion de l’amidon entraîne une augmentation directe de la glycémie et de l’insuline, deux des facteurs les plus importants impliqués dans la synthèse du glycogène.
Le mot d’ordre quant à l’amidon est de faire attention à fractionner les repas pour éviter que le cheval en ingère une trop grande quantité d’un coup et qu’une partie de cet amidon échappe à la digestion pour se retrouver dans le caecum et le colon entraînant ainsi des acidoses.
Les fibres :
Les fibres sont une source d’énergie qu’il ne faut pas négliger dans l’alimentation du cheval de course. Celles-ci sont aussi garantes du bien-être digestif. Le cheval de course doit consommer entre 7 et 9kg de très bon foin par jour. Ce niveau de consommation de foin permettra de répondre aux besoins d’entretien (uniquement) du cheval de course. Le cheval a cette capacité à digérer la cellulose. Les sources d’énergie issues de la fermentation des fibres peuvent être utilisées tout au long de la journée.
Les matières grasses :
Les graisses sont aussi importantes. Elles permettent d’apporter un grand nombre de calories sous forme concentrée, localisées dans les tissus adipeux et dans une moindre mesure le foie. Ce sont elles qui sont importantes pour les besoins d’entretien du cheval de course et lors des entraînements de type trotting.
Les protéines :
L’apport en protéines est très important pour « nourrir » les muscles du cheval athlète. Attention cependant à ne pas surdoser la quantité journalière en protéines.
Quelles sont les réactions en chaîne d’un trop plein protéique de la ration ?
(1) les besoins en eau augmentent liés au surdosage de l’apport en protéines.
(2) les taux d’urée augmentent dans le sang, entraînant une plus grande excrétion d’urée dans l’intestin, ce qui peut entraîner des troubles intestinaux tels que l’entérotoxémie.
(3) l’augmentation de l’ammoniac dans le sang provoque un certain nombre de problèmes tels que l’irritabilité des nerfs et des perturbations du métabolisme des glucides.
(4) l’augmentation de l’excrétion d’ammoniac dans l’urine peut également entraîner des problèmes respiratoires en raison de l’accumulation d’ammoniac dans les boxes.
Si vous recherchez un produit qui cumulent toutes les exigences nutritionnelles du cheval de course, alors le PERFORMANCE 14 est l’aliment qu’il vous faut !
En plus de contenir tous les nutriments essentiels au cheval de course, notre PERFORMANCE 14 intègre un complexe anti-acidité et des probiotiques.
Sources : Think Energy When Feeding the Racehorse – Kentucky Equine Research (ker.com)
« L’alimentation du cheval de course – Alain Cornic »
©Havens ©Shutterstock-Brown,Race,Horse,Studio,Photo,Portrait,With,Dark,Background
Retrouvez aussi…
