L’Herbe : l’aliment du cheval par excellence !

Publi-rédaction
L'herbe pour le cheval
Avec Equiform Bertrand spécialisé en alimentation équine en Gironde.

Le cheval est un herbivore. Si la ration du cheval « moderne » d’aujourd’hui est très souvent dépourvue d’herbe, à l’état sauvage, sa vie et son cycle de reproduction est parfaitement calqué sur le cycle de l’herbe. Pour bien pousser, cette dernière a besoin d’humidité, de suffisamment de chaleur et d’ensoleillement. Réduite à néant en période hivernale, la pousse de l’herbe s’éveille au printemps, ralentie en été faute d’humidité et repart plus ou moins en automne.

Les conditions météorologiques conditionnent donc la pousse de l’herbe et le statut nutritionnel des chevaux dont c’est le principal aliment.

C’est ainsi que les poulains naissent au beau milieu du printemps, l’activité ovarienne des juments ayant été stimulée 11 mois plus tôt par la pousse de l’herbe, concomitante avec l’allongement de la durée du jour.

L’évolution des besoins nutritionnels est donc calquée sur l’évolution de la disponibilité en herbe.

La recherche de naissances précoces, de règle chez les chevaux de courses et sur chez certains chevaux de sport crée un décalage entre l’évolution des besoins et la disponibilité en herbe. Cela impose le recours à une complémentation spécifique. En effet, l’herbe de printemps constitue des apports nutritionnels incomparables à ceux de tout autre fourrages conservés. L’herbe jeune est constituée de cellules végétales caractérisées par des parois fines et peu lignifiées, facilement digestibles et libérant au cours de la digestion leur vaste contenu cellulaire composé de glucides solubles, de lipides, d’acides aminés et protéines, minéraux et vitamines.

Plus les herbes sont hautes et âgées, plus leur parois sont nombreuses et épaisses, la cellulose et lignite les composant assurant leur maintien et leur rigidité. Ces parois très peu digestibles renferment un contenu cellulaire (nutriments) réduit voir inexistant (paille) et donc une valeur nutritionnelle inversement proportionnelle à leur hauteur.

Les apports nutritionnels de l’herbe pâturée, bien que remarquables en de nombreux points, évoluent très rapidement et au-delà de l’état d’embonpoint et de la brillance de la robe, souvent flatteurs au printemps, leur capacité à satisfaire la globalité des besoins des chevaux en devenir (futurs athlètes, etc.) doit être objectivée et raisonnée (à noter qu’une analyse des teneurs en minéraux majeurs Ca, P, Mg, et Oligo éléments Cu, Zn, Mn est très instructive).

EN PRATIQUE

Dans les conditions actuelles d’élevage des races de sport et de courses, il est très rare que l’herbe à elle seule satisfassent pleinement et durablement l’ensemble des besoins nutritionnels.

A condition que qualité, toutes les prairies ne se valent pas, fonction de la nature du sol, fertilisation, variété florale.. et quantité, notion de surface disponible par cheval soient réunies, soit quelques semaines au printemps, la prairie peut fournir l’ensemble des nutriments nécessaires. Attention toutefois aux apports en micronutriment principalement les oligo-éléments dont les besoins sont cruciaux pour les chevaux en croissance et les apports de l’herbe essentiellement liés à la qualité du sol. En période de pâturage exclusif, l’apport de sel et oligo-éléments sous forme de pierre à lécher sécurise à minima ces apports et se révèle très souvent nécessaire (analyse minérale d’herbe à saturer).

Dès que qualité ou quantité font défaut, la distribution d’aliment concentré s’impose.

Herbe et transition alimentaire : Dans la nature, la pousse de l’herbe et donc la mise à l’herbe de printemps se fait de façon très progressive. il est fortement recommandé de respecter cette progressivité. le plus sûr étant de limiter le temps d’accès au pâturage en procédant à un lâcher progressif sur 2 ou 3 semaines en augmentant chaque jour la durée.

Bon à savoir : Plus une herbe est jeune, plus elle est riche, notamment en sucres, particulièrement en fructoses, et plus elle peut déborder les capacités digestive du cheval et provoquer coliques puis fourbures. Autrement dit, une herbe montée est moins dangereuse qu’une herbe jeune et rase.

HERBE ET TRAVAIL

L’herbe est l’aliment le plus naturel pour le cheval et peut donc avec INTÉRÊT entrer dans la ration d’un cheval au travail mais en atteignant toutefois rapidement certaines limites. Au même titre que les carottes et les pommes, l’herbe pâturée représente pour le cheval un divertissement nutritionnel ainsi qu’un apport qualitatif en certains micronutriments tels qu’acides gras (surtout des Oméga 3), acides aminés, vitamines et ployphenols anti-oxydants, participant à la biodiversité des apports, gage de biodiversité.

LIMITES

La variation de ces apports énergétiques mais surtout protéiques requiert toute la vigilance du soigneur. L’herbe jeune de printemps, mais aussi parfois lors d’automnes doux et humides, fort de sa grande richesse en protéines, et lors de consommation abusive, peut mettre à mal l’équilibre protido/fourrager de la ration totale, d’où une sollicitation hépato rénale contre productive, voir délétère.

EQUIFORM BERTRAND

Thierry CRETE
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