18 mars 2022 - Soins et Bien être

COMMENT GÉRER LE STRESS CHEZ LE CHEVAL ?

Publi-rédaction
Le stress chez le cheval

Le stress fait partie de la vie de l’homme mais aussi de la vie du cheval. Il est indispensable de savoir le reconnaître puis de l’appréhender chez le cheval pour éviter des répercussions plus ou moins importantes sur sa santé.

Le stress chez le cheval, c’est quoi ?

Le stress n’est pas une maladie mais bel et bien un état lié à des éléments déclencheurs tels que le travail, le transport, la solitude, le manque de ressources alimentaires, un changement d’écurie, etc. Le cheval va réagir en étant plus nerveux ou abattu. Et cela va avoir des conséquences pathologiques et/ou des incidences sur sa santé (ulcères gastriques, coliques, système immunitaire affaibli,…).

Chez le cheval, il convient de différencier les sujets :

• stressés (difficulté d’adaptation),

• anxieux (trait de caractère)

• « chauds » (avec trop d’énergie)

N’oublions pas que le cheval est un animal routinier. Chaque changement dans son environnement est perçu négativement et nécessite une adaptation.

Néanmoins, il convient aussi de préciser que le stress est un phénomène essentiel à la survie chez le cheval. Le stress doit avant tout apporter une réponse de l’organisme face aux agressions quotidiennes. La réponse apportée doit alors permettre à l’organisme de s’adapter en mettant en route les défenses physiologiques de l’organisme.

Connaître les principales causes de stress chez le cheval ?

Les causes du stress chez le cheval sont directement liées à sa domestication. Le cheval étant une « proie », il est par nature anxieux. À l’état sauvage, il préférera toujours de grands espaces ouverts où il pourra fuir à la venue d’un prédateur. Depuis sa domestication, il doit accepter de vivre dans un espace clos où les possibilités de fuite sont (très) limitées.

Quels sont les différents déclencheurs de stress chez le cheval ?

• Un changement d’environnement

• Un embarquement ou/et un transport 

• Un nouvel apprentissage

• Les sorties en compétitions

• Le cheval au pré qui vit aux côtés d’un cheval dominant

• La séparation avec un congénère

• Le cheval au box qui ne sort pas suffisamment ou qui est constamment dérangé par des bruits intempestifs

• Des soins vétérinaires

• Une modification de l’alimentation (horaire ou changement de la ration)

• Un cavalier nerveux ou imprécis dans ses demandes (le cheval est une vraie (« éponge à émotions »)

• L’ennui

Que développe le cheval quand il ne peut plus faire face au stress ?

• Les tics (à l’air, à l’appui ou à l’ours), le plus souvent chez les chevaux vivant isolés (solitude), qui n’ont pas ou peu d’activité (ennui) ou régulièrement en box (enfermement).

• La dépression : le cheval est « triste », il s’isole, a la tête basse de manière permanente, il se terre au fond du box, perd toute curiosité et son esprit joueur.

Quelles sont les conséquences pathologiques et les incidences sur la santé ?

En cas de tic à l’air (aérophagie), il y aura corrélation avec des troubles digestifs de type colique et ulcères gastriques. En cas de tic à l’ours, il pourra y avoir des effets sur la locomotion au niveau des antérieurs (problèmes ligamentaires).

Outre les effets visibles de tentative d’adaptation au stress, des troubles pathologiques peuvent arriver : ulcères gastriques, coliques, perte de poids, asthénie (baisse de forme), diarrhées, fatigue (dépression), … mais aussi plus simplement un risque de blessure en cas de panique du cheval (celui-ci peut se jeter dans une clôture, contre un véhicule, …).

Comment agir sur le stress du cheval ?

Avant tout, identifions la cause du stress pour tenter de l’éliminer. Il est reconnu que les chevaux sont moins stressés dans un environnement quotidien stable, adapté à leurs conditions de vie et leur permettant de se détendre. Notre rôle en tant que cavalier, soigneur ou propriétaire de l’animal est de lui assurer protection et bien-être.

Comment complémenter un cheval stressé ?

• En cas de stress ponctuel, il est possible d’utiliser des macérations de plantes ayant une action rapide (mais pas sédative). Leur action est visible sous une trentaine de minutes (C45 ANTI-STRESS Injecteur 30ml et C48  ANTI-STRESS Bidon 1l).

• En cas de stress récurrent, nous allons plutôt parler de gestion du stress. Des plantes comme la camomille, le tilleul ou la verveine seront d’une grande utilité. Leurs actions doivent être relaxantes, digestives (anti-ulcéreuses) et peuvent se donner sur le long terme (P92 ANTI-STRESS Plantes et P31 ZEN Plantes).

En conclusion

Le cheval est un animal anxieux par nature. Il a besoin de routine, de stabilité, d’une vie sociale, d’occupation, de calme et surtout d’être en confiance. Si cela n’est pas le cas, il tentera au mieux de s’adapter mais s’il ne le peut pas, apparaîtront alors des risques sur sa santé.

Le meilleur moyen pour éviter cet engrenage est de lui apporter un confort maximum pour qu’il puisse vivre sa « vie de cheval ».

Hervé HOFER – AJC Nature