7 mai 2017 - Disciplines

NICOLE FAVEREAU : DRESSAGE EN COMPÉTITION – LA REGLE DU JEU

Dossier
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Nombreux sont les compétiteurs frustrés  par la note ou le classement qu’ils obtiennent lors des épreuves de dressage pur ou de concours complet. C’est en premier lieu qu’ils ne connaissent pas réellement la règle du jeu et que de ce fait, même un entrainement rigoureux ne les mène pas à l’amélioration de la performance, donc des notes.

Même si c’est une discipline appréciée, donc sujette à la subjectivité, elle a quand même des règles et il m’a semblé bon de faire un rappel des éléments constitutifs d’une bonne performance.

Tout d’abord, la règle : pour résumer, la compétition  consiste en une présentation de mouvements gymnastiques effectués dans l’ordre et à des endroits précis avec un athlète cheval plutôt coopératif et dont la musculature est harmonieuse.

Ce qui doit primer avant tout c’est d’allier qualité de la locomotion et qualité de  la relation cheval cavalier.

Quand on parle de locomotion, il n’est  pas question ici des allures exceptionnelles dont sont dotés les meilleurs chevaux du monde ; même si au plus haut niveau c’est ce qui fera la différence. Ici, il est avant tout question de régularité par la recherche d’un  rythme et d’une  cadence correcte.

Seul un cavalier patient et rigoureux réussira à obtenir de son cheval quil se livre dans une propulsion juste issue  des  bons rapports  poussée-équilibre et tension-souplesse.

C’est donc bien sur le maintient de ces éléments que le cavalier doit porter son attention lors de son entrainement et surtout lorsqu’il aborde les exercices d’assouplissements ou les mouvements des  reprises de dressage. Il ne suffit pas de réussir techniquement un mouvement pour avoir une bonne note et c’est ce qui enrage les détracteurs de la discipline.

Une épaule en dedans, un changement de pied en l’air effectués avec un cheval contracté ou instable, ne pourra dépasser la note de 5. Ce qui fait la différence, c’est la manière et nous avons encore malheureusement beaucoup de retard en ce qui concerne la conception du cheval juste et les moyens de l’obtenir car cela demande du temps notamment au début pour créer les bonnes fondations sur lesquelles on va pouvoir construire un travail de qualité.

Il faut donc accepter lorsque l’on rêve de performance, de mettre de coté toute la panoplie des déplacements latéraux et autres difficultés techniques  tant que le cheval n’est pas dans une attitude et un fonctionnement juste et que la relation avec le cavalier n’est pas suffisamment sereine.

Quel que soit le cheval que l’on monte, quelles que soient ses allures, il y a toujours un travail intéressant à faire lorsque l’on recherche l’harmonie musculaire car celle-ci engendrera l’adhésion de votre cheval à votre projet et qui rendra les rêves accessibles.

Nicole Favereau

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